Chez le "notaris"

La premiere fois que je suis allee chez un notaire, il etait question d'actifs, de passifs, de saisie, de droit de reserve....
L'ambiance n'etait pas joyeuse mais tres provinciale. C'etait dans les Vosges.

La deuxieme fois, c'etait pour etablir un contrat de mariage avec l'HI.
L'ambiance etait fleur bleue et bourgeoise . C'etait a Rueil-Malmaison.

Ma troisieme fois fut hier. Il s'agissait d'acheter la maison a Haarlem et de s'endetter pour longtemps.
L'ambiance fut tres joyeuse, un peu bourgeoise, un peu provinciale, tres neerlandaise.

1er volet: devenir proprietaires.

Tout d'abord, koffie evidemment.

Parce que l'HI ne parle pas le neerlandais, nous avons du faire appel a une interprete. C'est la loi qui l'impose. Et bien je vous le dis, il faudrait avoir recours aux interpretes plus souvent. Ca vous donne un air important, c'est incroyable!!

Ca permet aussi de bien noter les erreurs eventuelles. "Euh mais nous sommes maries!!!!"

Bref, moi, le coup de l'interprete, j'ai adore. Et puis pour une fois, j'ai pu me reposer;+)

Signatures. Clap clap et "Voici les cles!"

Trop chouette!

2eme volet: contracter de lourdes dettes

Le notaire nous rappelle longuement tout ce que la banque promet de faire si nous ne remboursons pas (et elle en a des idees, bigre!). Je palis au fur et a mesure de la lecture, je veux tout arreter...

Mais ouf! Signatures, clap clap et "Bienvenue a Haarlem!"

La tasse de koffie est vide sur la belle table en chene massif. On remercie l'interprete, ce fut un bonheur. On accepte la bonne bouteille de champagne de la part de notre agent immobilier, vraiment fallait pas (mais on la boira, vous inquietez pas!).

Et puis on sort.
Il pleut.
Nous sommes toujours sans voiture.
A une vingtaine de minutes de la "maison".

On marche, main dans la main, on marche dans ce qui va etre notre nouvelle ville. Heureux, confus, excites, un peu perdus parfois (au sens propre du terme).
Et puis numero 7.
Porte rouge (mouaih bof).
Le nom des anciens proprietaires est encore sur la porte. On prend note qu'il faudra changer cela.

On entre...chez nous.